Porte rue de Dinan, péril en la demeure ?

Comme chaque résident a pu le constater, il a fallu en venir à bloquer la porte rue de Dinan pour mettre fin aux intrusions à répétition de casseurs et de voleurs dans la résidence. Que d’heures consacrées par plusieurs copropriétaires depuis le printemps pour gérer cette situation, en minimiser les coûts et les risques ! Où en est-on aujourd’hui ?
Le plus important d’abord : il n’y a eu aucune atteinte aux personnes à déplorer, ce qui n’était pas acquis d’avance, car il faut s’attendre à tout dans de telles situations.
Matériellement ensuite : les onze personnes physiques ou morales lésées ont engagé les démarches permettant d’obtenir réparation, et l’ont obtenu pour certaines. Un seul regret portant : à l’appel du conseil syndical pour une démarche conjointe auprès du procureur, seules deux personnes ont répondu. Pourtant, la condamnation d’un des malfaiteurs à de la prison ferme montre que, contrairement à la rumeur, police et justice peuvent fonctionner… si on se donne la peine de faire appel à elles (gémir sans porter plainte ne sert à rien).
Reste le déblocage de la porte rue de Dinan : processus engagé, bien sûr, mais plus complexe qu’on ne le croit. Plusieurs devis ont été examinés, mais aucun n’était jusqu’ici satisfaisant, ni du point de vue de la sécurité ni de celui du coût. Ils ont néanmoins servi aux discussions avec l’assurance qui, après avoir d’abord refusé la prise en charge, a changé d’avis et désigné un expert. Parallèlement, ils ont permis au conseil syndical de préciser le cahier des charges. L’objectif est clair : remplacer cette porte, mais le faire intelligemment, c’est-à-dire en trouvant le meilleur compromis entre sécurité et coût.
Ensuite, dès l’an prochain, il faudra tirer les leçons de cette expérience : sécurité, accessibilité, évacuabilité de notre résidence peuvent-elles être améliorées et comment ? Des décisions seront proposées à l’Assemblée Générale de janvier pour répondre à cette question.
Il y aurait « péril en la demeure » si nous oubliions de faire ce retour d’expérience car, hélas, notre résidence aura tôt ou tard à subir de nouvelles agressions.
Jean-Pierre Bourdier & Jean-Pierre Guédon, coprésidents du conseil syndical

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